“Deux Pièces”

pour violoncelle & piano

œuvre hors-catalogue
Cette œuvre ne fait pas partie du catalogue. Certaines œuvres de jeunesse ou marginales ne font pas partie du catalogue des œuvres de Alexis Savelief. Elles ne figurent ici que pour des raisons d’exhaustivité.
partition manuscrite de “Frissonnements”, de Alexis Savelief
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(Archives)
“Deux Pièces”
pour violoncelle & piano
AS #0b-2001/2002
Informations

Années de composition : 2001-2002

Durée : 11’30”

Nomenclature : violoncelle & piano

Difficulté d’écoute : * Facile (grand-public)

Mouvements :

  1. Canto (5’45”)
  2. Frissonnements (5’45”)

Statistiques Musicales

Nombre de notes : 2 963-3 016 notes

Nombre de mesures : 232 mesures

Nombre de pages (conducteur) : 16 pages

Nombre de pages cumulées (matériel) : 6 pages

Présentation

J’ai écrit les “Deux Pièces pour violoncelle & piano” pour le professeur de violoncelle qui m’a débuté : Marc Benyahia-Kouider, actuellement professeur au CRR de Poitiers. Voici les textes, rébarbatifs il est vrai, que j’avais écrits à l’époque sur ces deux pièces.

I. Canto
AS #0bA-2001

Le morceau commence avec une sorte de cadence au violoncelle exposant le thème. Le piano entre pendant que le violoncelle tient un do grave. Il s’agit du thème adapté pour le piano. Après deux mesures de transition, celui-ci s’agite avec deux mesures en sextolets, reprenant les notes de l’accord terminant la phase précédente. Puis le violoncelle rentre de nouveau et monte vers l’aigu de sa tessiture jusqu’au si au-dessus de la clé de sol, tandis que le piano renforce celui-ci avec des clusters. Arrivé au point culminant, le violoncelle redescend en trémolos, quasiment abandonné par le piano. Il se livre à un élément cadentiel, avant que le thème principal ne soit repris au piano. Le violoncelle reprend bientôt son rôle de soliste et retourne dans l’aigu où il s’arrête à un accord ré b, mi b ; le piano continue en crescendo, puis vient une partie découpée, tournant autour des notes mi, qui revient sans cesse au violoncelle, et sol, la b, mi b, au piano, avec parfois le do grave. Un chant avec le violoncelle s’instaure. Le violoncelle relance le thème initial, et le morceau s’achève avec les deux instruments réunis, dans un épilogue du thème.

Après le point d’orgue très long de la fin du “Canto”, “Frissonnements” s’enchaîne.

II. Frissonnements
AS #0bB-2002

Le morceau débute par un thème comprenant seulement cinq notes (ré #, mi, sol, si #, do #), énoncé par le violoncelle et le piano à l’unisson. Puis, tandis que le piano joue quelques accords très mystérieux (composés en majorité à partir des sons du thème), le violoncelle expose une phrase lyrique qui ne reviendra plus par la suite, avant de passer à une atmosphère assez étrange avec des harmoniques au cello et des accords un peu inquiétants au piano. Commence alors une section énergique avec des mesures à temps irréguliers. Tout l’intérêt de cette partie de la pièce consiste en la métrique et le rythme, les notes se limitant aux cinq énoncées au thème. Le piano reprend le début de la mélodie exposée au début de la section, tandis que le violoncelle s’excite de plus en plus en s’aventurant dans les registres suraigu et aigu. Après un sommet dramatique, le violoncelle se livre à une cadence, puis le piano le rejoint dans un élément très mystérieux, un peu froid, et inquiétant. Le cello quant à lui devient lyrique, avant de retourner au thème initial par une subtile ambiguïté entre do mineur et un accord pouvant être formé à partir des cinq notes de base de toute la pièce. Un épilogue agité clôt le cycle.

À la demande de plusieurs groupes de musique de chambre, j’ai ensuite adapté le “Canto” pour quatuor à cordes, et pour orchestre de cordes et violoncelle solo. Vous pouvez consulter les détails sur la page des “Versions alternatives du Canto”.

Alexis Savelief
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