Quelques Raisons de Passer à Dorico :
Bien Débuter avec Dorico
Au cours des deux derniers mois, diverses personnes m’ont contactées parce qu’elles commençaient à s’intéresser à Dorico, et voulaient évaluer qu’est-ce que cela impliquerait pour elles de choisir Dorico ou de passer à Dorico.
Il est vrai que ce n’est pas toujours une décision facile de fixer son choix sur un logiciel, et ça l’est peut-être encore moins d’abandonner certains réflexes, certaines manières de faire, certains processus que l’on a acquis et peaufinés avec le temps dans un autre logiciel.
Dans le cas de Dorico, je pense que le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Plutôt que de répéter encore et encore les mêmes choses en privé, j’ai donc décidé d’écrire cet article à l’intention des débutants et Doriciens en herbe, pour centraliser tout ce que je peux vous dire sur le sujet, et répondre une bonne fois pour toutes à ces questions.
Je mettrai cet article à jour de temps à autres, au fur et à mesure que je découvrirai de nouvelles ressources et que Dorico évoluera.
Je vais être moins objectif ici que dans mes vidéos et articles habituels, puisque cette fois-ci, l’objet n’est pas tant de décider si Dorico est le bon logiciel pour vous — puisque si vous m’avez posé la question ou que vous lisez cet article, vous avez déjà envie d’utiliser Dorico mais ne savez simplement pas trop comment sauter le pas —, que de savoir qu’est-ce qui vous attend si vous choisissez Dorico, et ensuite, par où commencer.
À l’inverse, si vous avez déjà décidé que vous ne souhaitiez pas passer à Dorico quoi qu’il arrive, malgré tous les avantages qu’il présente, personne ne vous en voudra et dans ce cas, ne perdez pas votre temps à lire ce (long) article.
Pour les autres, prenons les choses par le début.
Une Histoire de Sous
Commençons par les sujets qui fâchent : les histoires de gros sous.
J’entends souvent parler du prix de Dorico, qui serait soit-disant trop cher (d’après certaines personnes).
Pourtant dans la pratique, quand on y regarde plus en détail, même si la lisibilité n’est peut-être pas évidente sur l’affichage du prix, on constate que l’on peut bénéficier de plusieurs réductions tout à fait conséquentes.
Dorico Pro
À la date à laquelle j’écris cet article, Dorico Pro est à 579€ quand on le paie « plein pot ».
MAIS ! Si vous disposez d’une licence de Finale ou Sibelius, ce prix descend à 299€ ! En effet, Steinberg nous offre une crossgrade lorsque l’on possède une licence de l’un de ces deux logiciels. Et la crossgrade n’a aucun effet sur votre licence existante : vous pouvez continuer à utiliser votre ancien logiciel normalement. Il s’agit simplement d’une manière de vous aider à acquérir à coût préférentiel une licence de Dorico Pro.
De même, si vous êtes étudiant ou professeur de musique, le prix de Dorico s’établit à 350€.
Le mieux dans tout ceci, c’est que vous pouvez CUMULER ces deux remises : la crossgrade + la remise Éducation : dans ce cas, le prix de Dorico Pro n’est plus que de 179€…
OUI ! 579€ qui passent à 179€ !
Nul doute que beaucoup d’entre-vous peuvent donc bénéficier de l’une ou l’autre de ces réductions.
Par ailleurs, depuis la mise à jour vers Dorico Pro 5.1, la banque de sons Iconica Sketch (valeur d’achat séparée 119€), version réduite de Iconica, est incluse avec Dorico Pro sans surcoût, avec le Modèle de Lecture associé.
Pour les possesseurs d’une licence NotePerformer (édité par Wallander Instruments, société distincte et sans rapport avec Steinberg), l’avantage est encore plus significatif, car depuis la mise à jour (elle aussi gratuite) en version 4.4, le NotePerformer Playback Engine pour Iconica Sketch est inclus gratuitement ! Autrement dit, vous pouvez piloter Iconica Sketch depuis Dorico en tirant parti du moteur d’interprétation de NotePerformer, généralement beaucoup plus convaincant dans son rendu que les seuls Modèles de Lecture de Dorico.
D’après mes propres tests, cette combinaison s’avère étonnamment persuasive sur un large échantillon de partitions d’orchestre. Si je n’avais pas peur d’utiliser un mot aujourd’hui sur-utilisé, je dirais même que le résultat est « bluffant ». Pour les esquisses ou le travail, la combinaison Iconica Sketch et NotePerformer est excellente. Pour des maquettes “prêtes-à-l’emploi” qui peuvent servir de produit fini, évidemment, il vaudra mieux se tourner vers des banques de son plus complètes.
Des Mises à Jour Incrémentielles Très Fréquentes
Par la suite, chaque grand cycle de version reçoit BEAUCOUP de mises à jour substantielles, pour pas un rond (par exemple, 10 mises à jour pour le cycle de développement de Dorico 4) !
Les changements de version majeure interviennent à peu près tous les ans et demi, parfois un peu moins, et vous pouvez alors effectuer la mise à jour pour 99,99€ en ce qui concerne la version Pro. Personnellement, je trouve ce niveau de prix plutôt donné. D’ailleurs, rien ne vous oblige à faire la mise à jour si votre version vous contente déjà pleinement.
En effet, les licences de Dorico, pour les versions sur ordinateur — je n’utilise pas d’iPad et je n’en parlerai qu’à peine en passant —, sont des licences perpétuelles et NON des abonnements comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui ! Donc, lorsque vous achetez l’une des versions de Dorico, vous pouvez ensuite l’utiliser à perpétuité sans avoir à repayer !
C’est devenu suffisamment rare pour mériter d’être mentionné explicitement…
Dorico Elements
Regardons maintenant la version Elements.
Cette Édition intermédiaire de Dorico dispose de quelques limitations, mais en pratique, elle vous permet déjà de réaliser la plupart des partitions.
Le tarif plein de Dorico Elements s’établit, à la date d’écriture de cet article, à 99,99€.
Le tarif Éducation l’abaisse à 66,99€. Là encore, une sacré différence !
Pas de crossgrade, en revanche.
Par contre, vous pouvez faire une upgrade de Dorico SE — la version gratuite de Dorico — vers Dorico Elements pour 74,99€ ! Ce qui représente déjà une remise intéressante par rapport à l’achat d’emblée de la version Elements.
Du côté des mises à jour, il vous en coûtera 29,99€ au passage de version majeure. Là encore, aucune obligation de faire la mise à jour, car les licences sont perpétuelles. Et au sein d’un cycle de version majeure, vous bénéficier des mises à jour incrémentielles gratuites, tout autant que la version Pro.
La banque de sons Iconica Sketch (rappel : l’achat séparé de Iconica Sketch vous en coûtera 119€) est généreusement incluse avec Dorico Elements depuis la mise à jour en version 5.1. Autrement dit, comme le faisait à juste titre remarquer Daniel Spreadbury, si Iconica Sketch vous intéresse, il est plus avantageux d’acheter Dorico Elements (99,99€) et n’utiliser que Iconica Sketch, plutôt que d’acheter séparément Iconica Sketch (119€) !
Dorico SE
Enfin, si vos besoins de notation sont limités et que 99,99€ est encore trop cher pour vous, vous pouvez utiliser Dorico SE, la version certes limitée, mais gratuite, de Dorico.
Certains utilisateurs ont signalé n’avoir jamais reçu la clé d’activation, pourtant gratuite, de Dorico SE. Si cela vous arrive, contactez une personne du support technique, ou postez un message sur le forum de Steinberg, et quelqu’un reviendra très certainement vers vous dans les meilleurs délais. Ils sont en général plutôt réactifs chez Steinberg.
Upgrades
Si vous choisissez une Édition de Dorico et que, par la suite, vous vous sentez limité par ses possibilités, vous pouvez alors réaliser l’upgrade vers l’Édition supérieure.
Le prix cumulé ne dépassera jamais le prix que vous auriez payé si vous aviez acheté d’emblée l’Édition la plus avancée des deux. Mieux vaut donc commencer par l’Édition Elements si vous n’avez pas de besoins extravagants ; il sera toujours temps d’acquérir l’upgrade vers Dorico Pro si vous en ressentez plus tard le besoin !
Vous pouvez d’ailleurs comparer facilement les fonctionnalités de chacune des Éditions de Dorico, en vous reportant au ►tableau comparatif des Éditions de Dorico◄ que met Steinberg à notre disposition.
Promotions Régulières
Et pour clôre ce chapitre sur le prix de Dorico, surveillez bien les promotions qui interviennent régulièrement, et qui vous permettent d’acquérir Dorico Elements ou Dorico Pro à un tarif tout à fait avantageux !
Périodes de Grâce
Quant aux périodes de grâce, que la plupart des éditeurs de logiciels accordent aux utilisateurs qui ont acheté l’un de leurs logiciels peu de temps avant la parution d’une nouvelle version, celles de Dorico sont assez généreuses en général.
Par exemple, pour le passage de Dorico 4 à Dorico 5, la période de grâce dépasse le mois et demi. Et pour celui de Dorico 3.5 à Dorico 4, on parlait carrément d’une période de grâce de plusieurs mois !
Version pour iPad
Je ne pourrais clore cette section sans évoque la ►version pour iPad de Dorico◄ (pas de version pour Android à ce stade, et je pense qu’aucune n’est prévue), disponible depuis l’été 2021, qui permet aux utilisateurs qui préfèrent les modes de travail hybrides de créer une passerelle entre tablette et ordinateur.
Selon les retours de plusieurs utilisateurs de cette version, l’interface utilisateur et l’ergonomie générale semblent bonnes — je ne peux l’affirmer de première main, ne disposant d’aucun iPad et n’ayant moi-même jamais utilisé la version « tablette » de Dorico.
Du côté du tarif de cette version, il s’agit d’un achat supplémentaire, distinct de la version pour ordinateur.
La version gratuite vous permet d’utiliser jusqu’à 8 Instruments (seulement 2 Instruments, avant la version 5 !). En vous enregistrant avec votre identifiant Steinberg, vous élèverez ce quota à 12 Instruments (seulement 4 Instruments, à l’origine) — toujours gratuitement.
La version iPad dispose aussi (pour les utilisateurs ayant souscrit un abonnement ou acheté une licence à vie) — et contrairement à la version ordinateur — d’une fonctionnalité d’annotation, via un Apple Pencil, dans un mode de lecture « Read » dédié (qui permet d’afficher la partition en plein écran, à ne pas confondre avec le mode Lecture audio).
Du côté de la licence, l’utilisateur peut au choix choisir un abonnement à 3,99$/mois (environ 3,63€ au cours du jour), 39,99$/an (environ 36,43€), ou encore un déverrouillage à vie à 119,99$ (environ 109,30€).
Un peu comme pour les version « ordinateur » (par ordre graduel de coût et de fonctionnalités : SE, Elements et Pro), les utilisateurs payants de la version Dorico pour iPad débloquent de nombreuses fonctionnalités additionnelles par rapport à la version gratuite.
Un Jugement Basé sur une Évaluation Périmée
Quand on regarde les critiques qu’essuie souvent Dorico, on constate souvent que ses détracteurs ne l’ont pas essayé, ou partent du mauvais pied : ils tentent de retrouver les mêmes fonctionnalités, agencées de la même manière que dans leur logiciel de notation musical précédent — y compris lorsque celle-ci était maladroitement conçue à la base.
Les Bases du Développement
Or, d’une part on ne peut pas attendre d’un logiciel relativement récent de disposer d’emblée de toutes les fonctionnalités que propose un logiciel présent sur le marché depuis 20 ou 30 ans ! Et d’autre part, en ce qui concerne Dorico, lorsqu’une fonctionnalité arrive, l’élève dépasse souvent le Maître…
D’ailleurs en général, ce sont les mêmes personnes qui se plaignent qu’une fonctionnalité n’existe pas encore, puis qui râlent quand sort une nouvelle version majeure, parce qu’il faut repasser à la caisse. Alors que c’est pourtant la base même du développement de logiciels ! Dégager suffisamment de bénéfices pour couvrir les coûts de développement.
On ne peut pas vouloir à la fois qu’un logiciel ajoute de nouvelles fonctionnalités et améliore celles existantes, et en même temps se plaindre quand on nous propose une nouvelle version !
Le développement, c’est quelque chose qui prend du temps, cela demande de l’expertise, ça coûte beaucoup d’argent, donc personnellement, comme je ne me vois pas du tout passer mes journées à pondre du code pour développer un logiciel de notation musicale miraculeux et utopique, je préfère payer l’équipe de Dorico, qui le fait beaucoup mieux que je ne pourrais jamais le faire.
Par ailleurs, pour développer une architecture logicielle saine, qui laisse la place à des améliorations futures, il faut bien souvent s’attarder au préalable sur des détails dont l’intérêt n’est pas immédiat pour l’utilisateur. Le développement de logiciels, c’est rarement de la gratification immédiate.
Et sur ce plan, il semblerait que l’équipe de Dorico soit particulièrement soigneuse, tant ils sont méticuleux dans les plus petits détails des fonctionnalités qu’ils implémentent.
Les Utilisateurs de Dorico Sont Libres : Nous ne Sommes Pas Captifs d’un Modèle par Abonnement
Par ailleurs, comme nous l’avons vu, plutôt que de nous forcer à payer en permanence, par un système d’abonnement, Dorico nous laisse décider si et quand c’est le meilleur moment pour nous de faire la mise à jour (la version pour iPad étant une exception, due vraisemblablement à la politique de l’Apple Store).
Si l’on combine ce point particulier avec le fait que Dorico livre de nombreuses mises à jour incrémentielles gratuites, tout au long de la durée d’un grand cycle de version majeure, je pense qu’il est plus juste de dire que Dorico nous fait bénéficier d’une partie des avantages que procure généralement un abonnement — à savoir des mises à jour en continu — avec les avantages d’un modèle de licence perpétuelle.
Et pour enfoncer le clou un peu plus : N’oubliez pas que si vous cessez de payer l’abonnement à l’un des logiciels qui se basent sur ce modèle par souscription, vous ne pouvez alors plus utiliser ce logiciel.
Ce n’est pas le cas avec Dorico : Avec Dorico, quoi qu’il arrive, une fois que vous avez payé votre licence, vous pouvez continuer à l’utiliser aussi longtemps que vous le voulez, sans avoir la moindre obligation de faire la mise à jour pour perpétuer simplement l’accès au logiciel.
Un Rythme de Développement Soutenu
Par ailleurs, les détracteurs restent trop souvent focalisés sur les griefs et les manques qu’avait effectivement Dorico en version 1. C’est-à-dire il y a plus de six ans et demis ! Six ans et demis, c’est un MONDE de différence, à l’échelle du développement d’un logiciel ! Les reproches que l’on peut formuler sur une version donnée ne sont plus nécessairement vrais à la version suivante : il est important de ré-évaluer en permanence son avis.
Dans mon cas par exemple, en version 1, j’ai continué à utiliser Finale en parallèle, mais j’ai appris la tournure d’esprit à adopter dans Dorico. J’ai cherché à comprendre ses paradigmes, plutôt qu’à déporter ceux de Finale. Cela m’a demandé un peu de temps, et un peu d’effort sur le court terme. Mais sur le moyen terme, j’y ai amplement gagné. Malgré ses limites d’alors, j’ai réalisé sous Dorico 1 mes cours, les épreuves d’examen, et tous les projets de cette époque qui n’étaient ni critiques ni urgents.
Dès la version 2 en revanche, j’ai complètement abandonné Finale, et j’ai dès lors réalisé toutes mes partitions sous Dorico. On parle là de partitions d’orchestre de plusieurs centaines de pages et la plupart du temps assez chargées. Dorico s’est considérablement enrichi depuis, il s’est aussi beaucoup amélioré à tous les niveaux, mais dès la version 2, j’ai trouvé un net avantage à travailler sous Dorico plutôt que sous un autre logiciel.
Certes, cela demande un effort d’apprentissage, mais c’est un effort à réaliser une seule fois, sur une période de temps somme toute limitée. Il faut voir ça comme un investissement. Et par la suite, vous pouvez réaliser en un clin d’œil une grande partie de vos partitions ! Sans compter que tout le monde n’a pas besoin de réaliser des partitions d’orchestre, auquel cas l’apprentissage en est raccourci d’autant !
Dorico = Puissance + Flexibilité dans le Travail + Économie Temporelle
Donc, pour remettre les pendules à l’heure : Dorico n’est pas parfait, mais plutôt que de critiquer intrinsèquement le logiciel, il serait peut-être plus bénéfique pour vous de remettre en question d’anciennes manières de faire, qui s’appliquaient à d’autres logiciels, et de regarder comment s’y prendre avec Dorico.
C’est à cette condition que vous pourrez écrire une nouvelle page de vos aventures musicales. Et après cet investissement initial, le passage à Dorico pourrait par la suite vous faire gagner beaucoup de temps à chaque partition…
Réfléchissez : si vous additionnez un gain de temps de quelques minutes par-ci, par-là… Très vite, le temps gagné se comptera en heures, en jours voire, sur certains projets, en semaines.
De mon côté, j’ai très largement réduit le temps que me prend un travail donné, depuis que j’ai basculé sur Dorico. Et ce fossé se creuse encore davantage à chaque nouvelle version de Dorico. Le temps que je passe aujourd’hui sur la partie copie/préparation musicale est devenu extrêmement réduit par rapport au temps que je passe à créer.
D’ailleurs, c’est aussi grâce à ce temps gagné que, pour le moment, je trouve des créneaux par-ci par-là pour réaliser ces vidéos et écrire ces articles, qui je ne vais pas vous le cacher, sont quant à eux très chronophages ! (Eh oui, je n’utilise pas ChatGPT pour écrire à ma place ! J’écris moi-même chaque mot que vous lisez.)
Le Logiciel de Notation Musicale le Plus Répandu à Mon Époque
J’ai connu une époque (c’est le vieux schnock qui vous parle !) où le logiciel de notation musicale le plus répandu était le papier-crayon.
Les compositeurs faisaient encore appel à des copistes (ce qui est devenu plus rare aujourd’hui), et les professeurs de musique écrivaient à la main leurs cours et leurs feuilles d’exercices, puis se livraient à de savants découpages-recollages à proximité de la photocopieuse du Conservatoire : d’authentiques virtuoses de la paire du ciseau et du tube de colle ! Ce qui ne manquait pas d’épater le jeune musicien impressionnable en devenir que j’étais à l’époque.
Et, moi qui était un fervent défenseur du papier-crayon, justement, je me sens aujourd’hui tout aussi à l’aise, tout aussi libre face à une page sur Dorico, que face à une feuille de papier avec des portées de musique.
Dorico m’offre une souplesse qui me permet de travailler de n’importe où, tant que j’ai mon seul ordinateur portable : chez moi, en déplacement, peu importe. Un ordinateur portable et Dorico sont les deux seuls outils dont j’ai besoin.
Terminé, le carnet d’esquisses, le crayon, LES crayons, les taille-crayons, les critériums avec leurs assortiments de mines, les grosses gommes pour effacer des zones larges, les petites gommes pour effacer des détails, les feutres de couleur, le papier d’orchestration qui coûte un bras, la planche à dessin, la grande règle coulissante, la petite règle d’appoint !
Juste un ordinateur portable, et un logiciel.
Et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
Plusieurs de mes œuvres de ces dernières années, je ne les aurais tout simplement jamais entreprises il y a cinq ou six ans : parce que je n’aurais pas eu le courage, à l’idée de devoir me lancer dans des situations de contournement à chaque mesure dans mon logiciel de l’époque, au moment de la copie musicale.
Alors qu’aujourd’hui, Dorico note toutes ces choses tellement facilement.
Un Bémol Vraiment Mineur
Il me semble que la seule chose aujourd’hui qu’il faille tout de même mentionner, c’est la latence qui s’installe peu à peu dans les très gros projets sur le Conducteur — les Parties Séparées ne sont quant à elle pour ainsi dire jamais affectées.
Il est donc très probable que cela ne vous concerne jamais.
Gros projet avec beaucoup de notes, beaucoup d’Instruments, de nombreux Blocs, beaucoup de Divisi, et la Condensation → Cela peut entraîner une certaine latence à la réalisation de certaines opérations. Dorico effectue tellement de calculs pour bien positionner tous les éléments, que c’est le prix à payer pour ses automatismes et la puissance qu’il met à notre portée, tant les deux sont étroitement liés.
Certains s’inquiètent, lorsqu’ils constatent que leur projet ralentit. Mais pour vous faire part de mon expérience, je ne me suis jamais retrouvé coincé. Je travaille sur des projets qui vont de quelques pages à plusieurs centaines de pages — parfois au-delà de 600 pages de Conducteur — Dorico est toujours resté, certes parfois un peu plus lent, mais toujours utilisable, il ne m’a jamais laissé en rade. Et sur des partitions de quelques dizaines de pages, Dorico est parfaitement réactif.
Par ailleurs, vu que j’utilise maintenant Dorico pour composer, dans une large proportion de mon temps, comparativement au travail de copie musicale que j’y effectue, on en est arrivé à un point où Dorico est devenu tellement efficace, que ce n’est plus tellement Dorico la limite, mais plutôt ma tête, ma réflexion et ma créativité, qui ont un temps de retard sur le temps que me prend le geste à accomplir : Quelle note écrire maintenant ? Quel rythme ? À quel instrument ? Dans quelle nuance ?…
Mais certains utilisateurs de Dorico, pour qui la rapidité d’exécution est le principal critère, ont rationalisé jusqu’à la moindre parcelle de la moindre fraction de seconde via des raccourcis et des dispositifs divers, et ils sont ainsi très productifs.
Passer à Dorico
Aujourd’hui, pour un étudiant, un professeur, un compositeur, un arrangeur, un copiste qui a besoin de s’équiper, Dorico me paraît être la meilleure option.
Je ne vois pas de raison sérieuse de lui préférer un autre logiciel, si ce n’est par obligation, dans le cas où vous travaillez en équipe et qu’un autre logiciel est imposé. Ou dans le cas (improbable) où une fonctionnalité spécifique majeure, dont vous avez absolument besoin, serait encore absente pour le moment dans Dorico.
La question du prix ? Nous en avons déjà parlé, et nous avons vu qu’en pratique, vous pouvez acquérir Dorico à moindre coût, et ce, quelle que soit l’Édition choisie.
La stabilité ? Dorico est maintenant robuste — il n’a chez moi pour ainsi dire jamais crashé —, et il est bâti sur la technologie moderne, ce qui est une assurance pour le futur.
Par ailleurs, même avec l’édition SE gratuite, qui permet jusqu’à 8 instruments, vous avez déjà de quoi faire ! D’autant que certaines des fonctionnalités, parmi les meilleures de Dorico, SONT INCLUSES même dans la version SE !
Par exemple, à l’époque où j’étais professeur d’orchestration en conservatoire, lorsque nous abordions la Harpe, je suggérais à mes étudiants de tester l’option de pédales de Harpe de Dorico SE, qui est à mon sens un formidable outil pédagogique pour se rendre compte des difficultés de l’écriture pour Harpe, à cause de la complication des pédales !
Lorsqu’ils voyaient un gros paquet avec 5 pédales à changer en l’espace d’un quart de soupir, ça leur montrait clairement qu’il y avait une impossibilité à cet endroit-là. C’était donc un excellent outil d’apprentissage, pour rendre visuel un concept qui peut paraître abstrait, lorsque l’on n’est pas soi-même Harpiste.
Si vous êtes Harpiste donc, il y a de fortes chances que Dorico SE vous permette déjà de réaliser un certain nombre de partitions !
Quant à la version Elements, depuis Dorico 5 et la levée de la plupart de ses limites, elle pourra satisfaire la grande majorité des utilisateurs. Seuls les plus exigeants, les plus pointilleux dirais-je même, ou ceux qui ont besoin d’outils de productivité plus avancés, auront réellement besoin de la version Pro.
Quels Avantages y a-t-il à Choisir Dorico ?
Je ne pourrais pas citer tous les avantages que chaque corps de métier dans le domaine musical acquerrait en choisissant Dorico. De plus, ce que chacun a à y gagner est une vision assez subjective.
Néanmoins, voici une liste qui peut constituer un point de départ, dans laquelle je cite notamment certaines des fonctionnalités les plus révolutionnaires de Dorico (selon moi).
Créateurs
Compositeurs de musique, orchestrateurs, arrangeurs :
- une grande souplesse dans le travail, quel que soit le bout par lequel vous souhaitez le prendre (Innombrables modes de saisie, Visualisation des Notes Hors-Tessiture, Saisie Multi-Portées, ModeS Insertion, Mesures ouvertes, N-olets complexes) ;
- des outils (Transposition, Transformations de Notes très riches, Génération de Symboles d’Accords depuis la Notation ou inversement, Gestion de la Micro-tonalité) ;
- des possibilités graphiques enrichies (Ensembles de Têtes de Notes, Lignes Horizontales/Verticales, tout ceci complètement personnalisable dans la version Pro) ;
- options d’échange de fichiers (Importation/Exportation de fichiers MusicXML, Importation de Fichiers MIDI très puissante et hautement configurable, Exportation de Blocs, par exemple pour désolidariser un Bloc d’un Projet, Exportation de Pistes de Tempo) ;
- travail avec la vidéo, et fonctionnalités de musique à l’image (Marqueurs, Détection de Tempo, Affichage du Code Temporel, Grands Indicateurs de Mesures) ;
- la possibilité d’aller plus loin dans le rendu de vos maquettes grâce à tous les outils d’édition audio (Mode Lecture, Piano Roll, Mélangeur, Key Editor qui nous offre la possibilité de découpler la Notation de la Lecture, notamment en ce qui concerne la durée jouée vs notée, Utilisation d’Instruments VST et de Plug-Ins, Expression/Percussion Maps, Modèles de Lecture, Modèles de Scène & Modèles d’Espace) ;
- d’innombrables fonctionnalités de productivité (les Popovers, les Filtres d’Instruments pour n’afficher qu’une partie de la nomenclature, la Piste Système, Programmation de vos Propres Raccourcis, Jump Bar, Scripts, Bibliothèques, Modèles de Projet, les Règles disséminées dans les Options de toutes sortes, les Multiples Sortes de Copier-Coller, la possibilité d’enregistrer tous les éléments de votre configuration pour une ré-utilisation dans d’autres projets).
Chefs, Interprètes
Musiciens interprètes, chefs d’orchestre, chefs de chœur :
- options dédiées pour la Guitare (Tablatures, Schémas d’Accords, Capodastre), les Kits de Percussion (Représentation Modulable, Clarification des Voix, Étiquetages des Instruments utilisés), la Harpe (fonctionnalité unique de Pédales de Harpe), les Cordes (fonctionnalité d’Harmoniques Naturels et Artificiels), doigtés contextuels en fonction de l’Instrument ;
- changements d’Instruments automatiques (Flûte 2 → Petite Flûte, ou Hautbois 2 → Cor Anglais, Clarinette 2 → Clarinette Basse, etc.) ;
- réalisation aisée de variantes d’un arrangement ou de parties instrumentales avec transposition alternative (Exceptions de Clés et de Transpositions, Copier le Formatage de Partie, Blocs) ;
- facilité de réalisation des Répliques et « À défaut » pour vous donner des options ;
- nombreuses possibilités avec les portées additionnelles (Ossias, Divisions, Portées Supplémentaires) ;
- clarification du Conducteur en le rendant plus compact (Masquage des Portées Inutilisées, Condensation) ;
- très riches options de reprise (Régions de Reprise de Mesure, Régions de Mesures Numérotées, Régions Slashs) ;
- travail avec les Paroles très complet (Refrain, Couplets, Traductions, Espaces & Tirets insécables, Positionnement, Affichage des Numéros de Couplets, Exportation de Paroles) ;
- fonctionnalités « Jazz » (Ornements Jazz, Polices Jazz, Sensations Rythmiques « Swing » à la Lecture) ;
- fonctionnalités « Musique Baroque » (Ornements Baroques, Basse Chiffrée) ;
- nombreux styles graphiques livrés par défaut (Polices « Gravure » ou « Simili-Plume Calligraphique).
Pédagogues
Professeurs de musique en conservatoire (Formation Musicale, Professeur d’Instrument, Chef d’Ensemble) :
- facilité à la création d’un nouveau Projet (Modèles de Projets livrés par défaut) ;
- les paramètres par défaut sont bien choisis ;
- Bibliothèques déjà bien fournies en configuration d’usine (Indications de Tempo, Techniques de Jeu, Lignes Horizontales/Verticales, Ensembles de Têtes de Notes) ;
- toutes les fonctionnalités spécifiques aux Instruments déjà mentionnées (Fonctionnalités de Guitare, Pédales de Harpe) ;
- possibilité de placer plusieurs exercices sur la même page très facilement (flexibilité apportée par les Blocs) ;
- toutes les fonctionnalités d’arrangement et de finalisation des travaux déjà mentionnées (réalisation en toute facilité de couples Conducteurs/Parties Séparées, Parties Séparées avec Transposition Alternative, Répliques) ;
- facilité du travail collaboratif (Commentaires, Réponses aux Commentaires, Exportation de de tous les Commentaires d’un Projet), notamment si vos étudiants utilisent la version gratuite, la version SE de Dorico ;
- exportation de maquettes audio simples ;
- exportation d’exemples musicaux (Tranches Graphiques, Impression/Exportation en Divers Formats Graphiques).
Préparation Musicale
Copistes musicaux, bibliothécaires d’orchestre, éditeurs de partitions de musique :
- puissance du paradigme par Règles/Exceptions (définir les Options une bonne fois pour convenir à 90 % des usages, puis ne créer des Exceptions qu’aux endroits où vous déviez des règles fixées, ce qui permet de laisser Dorico s’occuper de la notation et notamment de sa cohérence, alors que vous vous concentrez sur le contenu) ;
- qualité et puissance des automatismes (Beauté de l’Espacement des Notes, Calcul Automatique de l’Espacement des Portées et des Systèmes, Alignement et Positionnement Automatique des éléments, y compris les Nuances, Évitement des Collisions par défaut) ;
- formatage le plus souvent déjà satisfaisant par défaut (la Configuration d’Usine est déjà un bon point de départ, Mise en Pages généralement harmonieuse dès le départ) ;
- mise en pages sur la base d’un concept de type PAO (Modèles de Pages/Pages Maîtresses) ;
- retouche fine de la plupart des éléments possible malgré tout (Panneau des Propriétés, Mode Gravure, Options de Gravure, Modèles de Pages, Modèles d’En-Têtes de Blocs, Édition Graphique qui permet très librement le repositionnement de bien des éléments, Retouche de l’Espacement Vertical, Retouche de l’Espacement des Notes, Découplage possible de la présentation de certains éléments entre le Conducteur et les Parties Séparées, Styles de Texte/Paragraphes)
- fonctionnalités de productivité (les nombreuses formes de Copier-Coller, Verrouillage de la Durée pour ne plus Ressaisir que les Hauteurs de Notes dans les parties instrumentales similaires, et toutes les fonctionnalités similaires déjà citées).
Un Niveau de Support Inégalé
Qui dit logiciel, implique également le besoin d’apprendre et de se former à son utilisation. Apprenez à utiliser Dorico en ses propres termes, pour en tirer le meilleur parti.
Et pour moi, ceci est probablement l’une des meilleures raisons de choisir Dorico : Dorico bénéficie d’un niveau de support inégalé à ma connaissance.
J’écris une deuxième fois cette phrase, parce que c’est vraiment important : Dorico bénéficie d’un niveau de support inégalé.
Je n’ai jamais rencontré de problème qui ne soit surmontable, je n’ai jamais posé de question importante qui ne soit restée sans réponse.
Anecdote Personnelle
Je vais même vous raconter une anecdote, qui illustre assez bien, je crois, la qualité du support : Un jour, j’ai rencontré des problèmes avec Dorico, manifestement dus à un problème d’audio. En gros, sur un projet donné, dès que je chargeais les sons, Dorico gelait puis crashait, systématiquement, et il n’y a rien que je pouvais faire pour récupérer la main.
J’ai expérimenté différentes manipulations sur ma configuration, j’ai cherché s’il y avait déjà des questions ou des témoignages sur ce problème, et après trois jours, quand j’ai été certain que c’était quelque chose qui n’avait pas déjà trouvé de solution, j’ai fini par prendre contact avec l’une des personnes qui s’occupe du moteur audio de Dorico.
C’était un dimanche soir, aux alentours de 19h : j’ai décris mon problème, puis j’ai envoyé mon message, en pensant que j’allais recevoir une réponse quelques jours plus tard.
Pensez-vous ! Le soir même, grosso modo 1h après l’envoi de mon message — je vous rappelle que c’était un dimanche — j’ai reçu une réponse.
Nous avons échangé quelques messages, afin de cerner le problème. C’était un problème qui l’intriguait, parce que les données du rapport de diagnostic étaient inhabituelles — je ne me rappelle plus les détails techniques.
Je lui ai donc transmis les fichiers journaux qu’il me demandait, en suivant les manipulations qu’il m’avait indiquées, et dès le lendemain, mon problème était résolu.
Si ÇA ce n’est pas du support technique !…
Une Équipe de Développement à l’Écoute de ses Utilisateurs
Par ailleurs, l’équipe de Dorico est à l’écoute de ses utilisateurs : si le processus de décision quant au choix des nouvelles fonctionnalités n’est en rien — et heureusement ! — un processus démocratique, comme l’a indiqué explicitement Daniel Spreadbury (qui a entre autres qualités celle de ne jamais se départir de son calme ! Je l’ai toujours lu rester courtois, y compris face à un utilisateur quelque peu agressif ou abusif), ils prennent en considération toute suggestion.
Quant aux bugs, ils font leur possible pour en corriger autant qu’ils le peuvent, quand on leur donne des détails concrets sur la survenue d’un problème avéré et reproductible.
Donc, qu’ils développent les fonctionnalités qui m’intéressent le plus, ou qu’ils développent des fonctionnalités qui me sont moins essentielles dans l’immédiat : peu importe, je leur fais entièrement confiance.
Si la vision que se sont fixée les créateurs de Dorico ou les aspects les plus techniques de Dorico (sous le capot) vous intéressent et que vous comprenez l’anglais (la navigation par sous-titres est très bien conçue), je vous recommande la rencontre organisée par l’ASMAC (American Society of Music Arrangers and Composers) le 2 avril 2024 avec Daniel Spreadbury, Discovering Dorico Part 4 with Daniel Spreadbury and Frank Heckel, disponible gratuitement et librement en replay !
Une vidéo fleuve (3h24 !) et passionnante, dans laquelle Daniel Spreadbury n’est pas avare de ses explications et nous dévoile une partie des rouages internes de Dorico, la vision qui anime toute l’équipe, mais aussi quelques indices sur les plans futurs… Clairement, pour moi le meilleur entretien à propos de Dorico disponible sur le Web.
Comment Débuter, Comment se Former
En Anglais
L’Historique de Version
Dorico étant un logiciel qui évolue très vite, la rubrique d’Aide a toujours un temps de retard en anglais, et encore un peu plus en français.
L’une des meilleures ressources pour découvrir les nouvelles fonctionnalités consiste donc à lire soigneusement l’Historique de Version (en anglais), qui détaille minutieusement chaque nouveauté.
À chaque sortie d’une nouvelle version, je prends quelques heures pour lire tout l’Historique de Version et me familiariser avec les nouvelles fonctionnalités. Et souvent, je prends des notes.
La Chaîne YouTube de Dorico
Par ailleurs, pour les anglophones, Anthony Hugues, de l’équipe de Dorico, nous propose des vidéos gratuites de formation aux nouvelles fonctionnalités dès la sortie de chaque nouvelle version, sur la ►chaîne YouTube de Dorico◄. Sans compter les sessions régulières Discover Dorico (« Découvrez Dorico »), de John Barron.
À chaque sortie d’une nouvelle version, je regarde les vidéos que met gracieusement à notre disposition l’équipe de Dorico, qui brillent notamment par leur clarté, leur complétude et leur concision ! Pas de superflu, pas de grands effets : juste l’essentiel, rien que l’essentiel, mais TOUT l’essentiel.
Les Astuce du Mardi
On peut mentionner également la série des ►TipsTuesday◄, autrement dit « Les Astuces du Mardi ».
Le Forum de Steinberg
Si, malgré tout, vous ne trouvez pas la réponse à vos questions ou que vous rencontrez un problème particulier, le ►forum de Steinberg◄ est un lieu d’entraide, où vous croiserez des utilisateurs aguerris. C’est probablement l’une des communautés d’utilisateurs les plus soudées que j’aie pu voir dans le monde des logiciels.
Par ailleurs, l’équipe de développement parcourt le forum, et il est habituel qu’un membre de l’équipe vous réponde et vous assiste quand c’est nécessaire. Vous avez donc toutes les chances de trouver l’aide dont vous avez besoin sur ce forum.
Les « Sessions pour Faire le Grand Saut »
Il y a même une initiative qui est passée relativement inaperçue.
Il y a quelques mois, l’équipe de Dorico a annoncé la mise en place de ce qu’ils ont choisi d’appeler des ►« Switch Sessions »◄, autrement dit des « Sessions pour Se Lancer » ou « Sessions pour Faire le Grand Saut » (traduction libérale de « Sessions pour Faire la Bascule », mais sans doute la plus adaptée) pour vous aider à passer à Dorico : ils offrent, oui j’ai bien dit ils offrent la possibilité de réserver une session gratuite via Zoom, d’une durée pouvant aller jusqu’à 1h, avec l’un de leurs spécialistes ! Dans la limite d’une seule session par personne, évidemment.
Vous pouvez même exprimer en amont vos attentes sur le contenu. Par exemple, si vous avez des difficultés à utiliser la mise en pages, ou que vous voulez acquérir plus de dextérité dans la saisie des notes.
Je ne connais pas d’équivalent dans le monde du développement, et c’est une initiative que je trouve extrêmement généreuse !
Le bémol toutefois, pour nous autres francophones, c’est d’une part que les créneaux sont sur le fuseau-horaire de la Grande-Bretagne, puisque c’est là-bas que se trouve l’équipe de Dorico (donc, amis Canadiens, il faut prêter attention à ce facteur !), mais surtout que la langue de ces « Sessions pour Faire le Grand Saut » est bien sûr l’anglais. Et on connaît le niveau d’anglais légendaire des Français de manière générale…
Et en Français ?
Pour nous autres francophones, il y a toutefois un hic. Les vidéos officielles sont en anglais, et l’aide d’une version donnée arrive dans notre langue bien plus tard.
Pourtant, sur la majorité des fonctionnalités, il y a déjà tout ce qu’il faut pour qui souhaite sérieusement s’atteler à apprendre comment utiliser Dorico.
Le Guide « Premiers Pas »
Si vous êtes un nouvel utilisateur de Dorico, vous avez tout intérêt à consulter le ►Guide Premiers Pas◄ que nous propose Dorico, en 5 langues, y compris en version française ! J’ai l’impression que c’est une ressource qui n’est pas assez mise en avant et pas assez connue.
Si vous débutez, que vous ne parlez pas l’anglais et que les vidéos d’Anthony Hugues ne sont donc pas une option pour vous, commencez donc par ce Guide Premiers Pas ; il est probable que vous y trouverez la réponse à la plupart de vos questions !
Ce Guide vous aidera donc à vous orienter dans l’interface, à comprendre les bases de la saisie, mais également à réaliser votre premier projet, tout au long duquel le Guide vous accompagne.
Le Groupe des Utilisateurs Francophones de Dorico
Si le forum de Steinberg, en anglais, n’est pas une option pour vous, sachez aussi qu’il y a un ►groupe des utilisateurs francophones de Dorico très actif sur Facebook◄.
Avec toutes ces ressources, vous avez donc largement de quoi faire !
Formation & Cours Particuliers
Et si, malgré toutes ces ressources, vous ne trouvez pas la solution à vos problèmes, ou que vous souhaitez gagner du temps dans votre apprentissage, je propose des ►cours à la demande par Zoom◄, sur des problématiques précises ou, si vous voulez vous former de manière plus complète, un ►stage de formation chez apaxxdesigns◄.
Et naturellement, ►mes critiques détaillées de Dorico◄ et ►ma série d’Astuces Les Arcanes de Dorico◄ sont toujours gratuites !