pour octuor de violoncelles
Année de composition : 2004
Durée : 9’30”
Nomenclature : 8 violoncelles
Difficulté d’écoute : ** Intermédiaire
Mouvements :
Nombre de notes : 9 017 notes
Nombre de mesures : 217 mesures
Nombre de pages (conducteur) : 22 pages
Nombre de pages cumulées (matériel) : 48 pages
“Échos Argentés” est une commande de l’Octuor de Violoncelles de Beauvais, en vue d’une Création lors des Rencontres du Violoncelle 2004, Création malheureusement annulée par suite de problèmes logistiques. Il s’agit d’une œuvre en trois mouvements, agencés dans un ordre vif-lent-très vif. Même si ces trois pièces n’ont à ce jour jamais été jouées, du fait de leur difficulté (relative), je me suis servi de cette expérience pour me faire la main et esquisser ainsi quelques caractéristiques de mon futur projet, le ciné-concert “Nosferatu, Une Symphonie de l’Horreur”, pour le même Octuor de Violoncelles de Beauvais.
J’avais souhaité au départ intituler le cycle “Entre chien et loup”, avant de me raviser puis de me fixer sur le nouveau titre, car une pièce de théâtre célèbre portait déjà ce nom.
Cette pièce est une reprise pratiquement à l’identique de l’“Hommage à la Troisième Suite de Bach”. On remarquera cependant que le nouvel effectif instrumental d’octuor m’a permis de doubler chaque partie, et que la fin diverge sérieusement par rapport à la version pour quatuor de violoncelles, que l’on pourrait donc considérer comme une version d’esquisse en quelque sorte — la dernière page a été supprimée, remplacée par un accord mystérieux en harmoniques pour préparer la pièce suivante.
Cette pièce centrale, autour de laquelle gravitent les deux autres, sert de pilier à la suite (c’est d’ailleurs la plus longue en termes de durée, mais la plus courte en nombre de mesures) et apporte les éléments principaux de la dernière pièce, à savoir le motif de neuf notes, ainsi que son harmonisation quasi-exclusivement composée de quintes et de quartes justes. Ce motif s’appuie sur les notes d’un mode particulier, utilisé largement dans cette deuxième pièce : sol - la - si b - do # - ré - mi b - sol b - la - si b - do b. La structure utilisée rappelle le miroir : la conclusion fait écho (!) à l’introduction, tandis que la section centrale constitue un développement du motif fondateur.
Cette dernière pièce, très difficile (pour la synchronisation), est celle qui apporte l’équilibre entre la première (la plus courte) et la deuxième pièce (la plus longue). Le motif de cinq notes est utilisé d’un bout à l’autre pour matérialiser ces échos, et se transforme en son miroir horizontal, et même vertical. Encore une fois, la pièce est structurée en miroir : la section d’introduction est reprise et développée en conclusion, tandis que la section centrale (très courte) apporte une rupture à l’ensemble de la pièce, sans pour autant faire cesser les échos. Dans la section finale, un choral à trois violoncelles se greffe peu à peu (bien que celui-ci n’ait rien à voir, il s’agit d’un écho de la première pièce) et prend de l’ampleur, avant de s’interrompre, alors que le mouvement se conclut assez abruptement.
“Lucioles”, œuvre composée peu de temps après “Échos Argentés”, reprend le matériau musical de ce dernier mouvement.
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