Je m’en souviens comme si c’était hier. Le 19 octobre 2016…
J’ai encore la boîte de la version initiale (Oui ! J’avais acheté Dorico en version boîte !).
Ce jour-là, j’étais loin d’imaginer qu’aujourd’hui, exactement cinq ans plus tard, je ne jurerais plus que par Dorico ! J’étais loin d’imaginer, aussi, l’impact profond qu’aurait la flexibilité de Dorico sur ma musique et sur mon processus de composition tout entier. Enfin, j’étais loin d’imaginer que Dorico parviendrait à s’aventurer si loin, en si peu de temps.
Il reste beaucoup à faire, encore. Bien sûr. Mais tellement a déjà été fait.
Quand je m’inquiétais, il y a huit ans de cela, de l(a non-)’évolution des logiciels de notation musicale, j’étais fatigué d’ouvrir, jour après jour, Finale, et de me trouver face à son ergonomie déprimante, datée des années pré-90. Je savais qu’à chaque fois, j’allais devoir repositionner, un à un, laborieusement, pratiquement chacun des éléments sur la page. Et gare à s’il me prenait l’envie d’apporter le moindre changement par la suite !
Ajouter quelques notes, ou en supprimer : tout était prétexte, pour Finale, à passer au shaker mes ajustements aussi chèrement obtenus. Finale était sans pitié. Combien de fois aussi me suis-je dit, en écrivant mes partitions — à l’époque, j’écrivais encore des manuscrits —, que tel ou tel élément de notation allait me plomber une à deux heures de mon temps lors de la copie, et de de me demander alors sérieusement si je ne ferais pas mieux me raviser ?
Par contraste, aujourd’hui avec Dorico, j’écris ce que je veux. Je passe presque autant de temps à copier mes partitions qu’à l’époque (quoique), mais cette fois-ci, parce qu’elles sont devenues musicalement plus exigeantes.
Et plus jamais, je n’ouvre mon logiciel de notation musicale avec l’estomac retourné d’anxiété devant le travail qui m’y attend. Je travaille (très) dur, mais il y a beaucoup moins de friction quotidienne. Le matin quand j’ouvre Dorico, la question que je me pose n’est plus : “Comment je vais faire pour réaliser ci ou ça ?” La question est maintenant : “Qu’est-ce que je vais écrire comme musique aujourd’hui ?”
Alors, je souhaite un joyeux anniversaire à Dorico. Je dis bravo à toute l’équipe de développement, qui mérite vraiment nos félicitations et nos encouragements.
Pendant les cinq dernières années (et les quatre précédentes, dans l’ombre), ils ont développé jour après jour Dorico. Mais ils ont aussi répondu à nos questions sur le forum ou par email, ils ont tenu compte de nos retours. Ils nous ont donné l’outil dont nous avions besoin.
Et j’espère que nous aurons l’occasion, dans cinq ans encore, de nous retrouver pour un très bel anniversaire à l’occasion des dix ans de Dorico.
À dans cinq ans !
Mais ne vous inquiétez pas. D’ici là, je continuerai à partager avec vous mes astuces, mes découvertes et mes conseils, dans ces colonnes sur mon blog, mais aussi sur ma chaîne YouTube.
Et pour terminer, vous pouvez également lire l’article de célébration des 5 ans sur le blog de Dorico, dans lequel Daniel Spreadbury se remémore le marathon qu’avait représenté la sortie de Dorico à l’époque.