En musique de film, lorsqu’approche le moment d’enregistrer la partition musicale, le compositeur doit inévitablement réfléchir au moyen de synchroniser les notes avec les images, d’une façon ou d’une autre.
Cette tâche était pour le moins difficile à l’époque où la musique de film n’en était qu’à ses balbutiements, mais heureusement, au fil des années, la technologie évoluant, ce processus est devenu de plus en plus facile à gérer.
Les méthodes de synchronisation de la musique ont en fait tellement progressé, que la préoccupation principale du compositeur réside aujourd’hui à sélectionner et mobiliser le dispositif le plus adapté pour un morceau ou un projet en particulier !
On peut par exemple utiliser le célèbre logiciel The Auricle si les moyens financiers disponibles permettent de l’acquérir ou le louer, ou encore Digital Performer.
Quoi qu’il en soit, et quel que soit le logiciel choisi, regardons de plus près, en un bref tour d’horizon, les méthodes de synchronisation les plus répandues.
Pour un morceau simple en termes de changements de tempo et pas trop chargé, avec peu de points-clés, vous pouvez tout simplement choisir de diriger la musique en timing libre, avec pour seul repère un chronomètre, voire sans aucune aide !
Cela serait possible, cependant, le risque que l’on courrait serait par exemple d’être décalé par rapport à certaines actions à l’écran ou aux coupes de changement de scène, qui ne peuvent être que difficilement anticipées.
C’est pourquoi une autre méthode de synchronisation sera probablement sélectionnée au final.
► Dans le prochain article de cette série, nous verrons donc ce qu’est une piste de clics…
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